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Amicale des Vétérans et des Anciens Combattants de la CRS de Vaucluse
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23 décembre 2013

BULLETIN 41/4

LES LIVRES et PARUTIONS : 

        Monsieur Robert PINAUD, Inspecteur Général Honoraire de la Police Nationale, Ancien Directeur des CRS (1976- 1981) après DANS LA GUEULE DU LOUP vient de faire paraître au mois d’Octobre 2013 un nouveau livre aux Editions l’Harmattan – Collection  Graveurs de Mémoire. Récit de vie/France. 

Un ancien patron des C.R.S. se souvient. Un demi- siècle au service de la République. (392 pages) 38 euros 50. 

       Elève à l’Ecole nationale supérieure de police, l’auteur entre comme lieutenant à la CRS de La Rochelle, puis est affecté en 1960 à l’état- major à Paris : il gravit tous les échelons et devient directeur des C.R.S. en 1976. Nommé inspecteur général en 1981, il est directeur- adjoint de l’I.G.P.N. jusqu’en 1984.

       A sa retraite, il entre comme chargé de mission au cabinet de Jacques CHIRAC, maire de Paris, puis à celui du ministre délégué pour la sécurité…

       Ce parcours, au point de vue événementiel, a englobé successivement des phases de la guerre d’Algérie, les attentats terroristes contre nos aéroports, des drames de la montagne et de la mer, ceux de Beyrouth et de Montredon, les « épopées »- jordaniennes, libanaises, irakiennes, tunisiennes, marocaines…

      L’auteur qui fut également président du syndicat des officiers des C.R.S. a conduit, à ce titre, d’épiques confrontations avec les ministres, avec l’administration de l’intérieur, avec ses homologues d’alors, représentants des commissaires de police, ceux des puissantes fédérations policières et ceux des associations, tout aussi combattives, des retraités de la Gendarmerie nationale. De ces tumultueuses confrontations d’influences naquit la Police nationale moderne.

       Lorsqu’il entra au cabinet du maire de Paris, il eut la responsabilité du « dossier sécurité » de la candidature de la capitale aux Jeux olympiques de 1992. Avec Robert Pandraud, il mit en place le Service national dans la Police et prit en mains la sécurité des jeux olympiques d’Albertville… 

       Né en 1923, Robert Pinaud a étudié à la faculté de droit de Clermont- Ferrand puis à l’E.N.S.P. de Saint- Cyr- au- Mont d’Or. Ancien résistant, il est devenu inspecteur de police en 1944, a été officier  des Compagnies Républicaines de Sécurité  de 1958 à 1976, puis le directeur de 1976 à 1981, puis inspecteur général , directeur adjoint de l’I.G.P.N. jusqu’en 1984. Chargé de mission successivement par le maire de Paris, par le ministre de la Sécurité et le préfet de police de Paris, jusqu’en 1993, il est officier de la Légion d’Honneur, de l’Ordre national du Mérite et des Palmes académiques. 

       Monsieur Jean- Pierre GUALEZZI, Commissaire Divisionnaire Honoraire de la Police Nationale, ancien Officier des CRS, Président et Fondateur de l’Union Nationale des Syndicat Autonomes (UNSA) ancien membre du Conseil économique et social et de l’Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires est aujourd’hui administrateur de la GMF et du groupe COVEA.

           Parution aux Editions L’HARMATTAN – collection Graveur de mémoires - Récit de vie/France. 

 FLIC ET HUMANISTE  Parcours d’un syndicaliste dans la fonction publique. Mai 2013 (284 pages) 23 euros.

« La vie est surtout une succession  de concours de circonstances et d’éducation que l’on reçoit, les décisions que l’on prend et les choix que l’on fait parfois en l’espace de quelques minutes vous enchaînent la plupart du temps pour de longues années et peuvent même déterminer le cours de votre existence. »

       C’est conscient de cette vérité que l’auteur, enfant des premières années du baby-boom, issu de l’immigration et du milieu sidérurgiste lorrain, s’est retrouvé successivement au cœur des évènements qui ont marqué la seconde moitié du XX° siècle. Des blousons noirs et des yé-yé aux CRS, de la coopération culturelle dans l’Algérie nouvellement indépendante à la police de l’après 68, des luttes syndicales à la politique de la ville, très souvent au contact direct des hauts dirigeants politiques, il apporte un témoignage aussi vivant qu’inédit sur cette époque si proche dans le temps mais tellement différente d’aujourd’hui.

       Jean- Pierre GUALEZZI est Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre Nationale du Mérite. 

       Le trimestriel HISTORAIL N° 27 paru le 01er Octobre 2013 -91 pages - 9 euros 90 -consacre un dossier  de quarante pages sur RAIL et VIN. 

       Une spécialiste de l’Histoire de la viticulture l’a résumé de manièreremarquable en quelques mots :l’avènement de « l’ère du rail » au XIXe  siècle a créé un « marché commun national » du vin. L’extension progressive du réseau a contribué tant à l’extension des vignobles du Midi qu’à la popularisation du vin de table, à Paris notamment. Pour le meilleur comme pour le pire aussi : complice en somme de la surproduction des vins du Languedoc qui remplissaient chais et wagons- foudres, le chemin de fer s’est trouvé l’auxiliaire voire l’otage des grandes manifestations de vignerons en 1907 comme en 1976.

       Dans ce dossier on évoque BERCY, capitale « du vin de Paris »

       *** La fameuse locution connue par une majorité  des fonctionnaires des Compagnies Républicaines de Sécurité  qui « montaient » en déplacement à PARIS « IL A LES FIÈVRES de BERCY » lorsque nous parlions des personnes qui, sur la voie publique, avaient un peu abusé de la dive (du qualificatif divine) bouteille était inconnue de la rédaction d’HISTORAIL. ***      

        L’Historien- Sociologue Georges RIBEILL, Conseiller éditorial de la revue  a demandé à Alain CROSNIER d’évoquer le dossier ferroviaire d’une nouvelle révolte des vignerons immobilisant la voie à Montredon des Corbières le 04 mars 1976, à une lieue de Marcorignan : singulière répétition d’un blocage de la voie, où sang et vin mêleront encore leur histoire. (les pages 80 et 81 relatent le récit de l’événement  vécu par le conducteur de route  et  l’aide- conducteur du train de Montredon des Corbières). 

        Cette modeste contribution ne lève qu’un morceau de voile du chapitre  « Le train de MONTREDON ».

 

 CHALLENGE SOUVENIR Patrice ARINGHIERI : 

       Le Président Jacques SAISON et le Secrétaire Alain CROSNIER ont représenté l’AVAC de la CRS de Vaucluse le Vendredi 28 Juin 2013 à l’occasion du challenge souvenir « Patrice ARINGHIERI ».

       Dès 08H30, une couronne de fleurs était déposée devant le monolithe du souvenir situé sur la cour d’honneur de la CRS N° 60 en présence du Lieutenant Nadia YAHIAOUI, Officier des Sports, représentant le Commandant de la CRS N° 60, Philippe EGEE, des organisateurs et des compétiteurs.

           Dès 09H30, sept équipes se sont affrontées au parc des sports de la Souvine à Montfavet. Le Président de l’Association Sportive de la CRS N° 60, Didier RUDIVER et son équipe ont  organisé  cette compétition qui se déroule maintenant tous les deux ans. Police- Gendarmerie – Douanes et Sapeurs- Pompiers d’AVIGNON participent généralement  à cette journée du souvenir.

       Le frère de Patrice ARINGHIERI, Richard (45 ans) était présent, accompagné des deux fils de notre regretté camarade, Pierrick (32 ans) Policier au Commissariat d’ISTRES et de son frère Ludovic (30 ans) Docker. Ils se font un devoir de participer depuis de nombreuses années à cette journée du souvenir. Ils sont tous les trois d’excellents joueurs de foot- ball comme l’était lui- même Patrice. Patrice ARINGHIERI était un garçon  jovial, aimant plaisanter, passionné de sports. Il était âgé de 28 ans.

       Je leur ai remis à chacun, une photo qui leur était inconnue. Elle a été prise à l’occasion d’une période de recyclage de maintien de l’ordre au cours  du mois de Novembre 1984. Sur la cour d’honneur de la CRS N° 60, quatre personnes de la première section d’alors, figurent sur ce cliché. Patrice ARINGHIERI et Alain RAMBAL son grand copain sont porteurs du fusil  lance- grenades MAUSER, le jeune Lieutenant Jacques FERT et Alain CROSNIER. Ils nous ont fait part de leur profonde gratitude et de leur émotion de voir se perpétuer  grâce à l’AS CRS 60 le souvenir de Patrice, bien que 28 années se soient écoulées depuis sa tragique disparition. L’équipe du Mess avait préparé une excellente paëlla qui a été servie et partagée sur place au parc de la Souvine par un temps ensoleillé.

       L’équipe vainqueur du tournoi a été l’Escadron de Gendarmerie Mobile 16/6 d’ORANGE qui a battu par 2 buts à 1 l’équipe du Commissariat d’AVIGNON.

       Parmi les donateurs, la GMF était représentée par Monsieur Stéphane CARTOUX, Directeur de l’Agence Clos des Trams en AVIGNON et Madame Valérie MONTRAZEL, chargée du développement commercial d’AIX en PROVENCE.

       Si  nous devions résumer cette journée en quelques  mots : parfaite organisation,  émotion, faire- play et convivialité.    

        RAPPEL DES FAITS CONCERNANT LA DISPARITION DE Patrice ARINGHIERI : 

       Le 19 Février 1985, la CRS N° 60 fait mouvement vers Paris afin d’effectuer une mission de garde statique. Le repas méridien est pris à la CRS N° 43 de CHALONS sur SAÔNE.

Le repas vespéral et la nuit étape à la CRS N° 44 de JOIGNY.

     Le Mercredi 20 Février 1985, l’Unité est rassemblée à 06H00 afin de faire mouvement vers son  cantonnement situé à Debrousse 75020 –PARIS.  Un élément précurseur chargé de la relève des postes est parti plus tôt sous le Commandement du Lieutenant Jean- Pierre BAUX.

       Vers 06H30 du matin, alors que le convoi est entré quelques minutes plus tôt sur l’autoroute A6, le Gardien de la Paix Patrice ARINGHIERI conducteur de la camionnette à bagages  de type GALION,  en raison d’une panne mécanique, arrête  son véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence au plus près de la glissière de sécurité. Alors qu’il va descendre et pose un pied sur  le marche – pied, le conducteur d’un véhicule immatriculé en Espagne  qui s’est probablement endormi, vient percuter le côté gauche de la camionnette et  projette Patrice ARINGHIERI à une dizaine de mètres. Le seul témoin de l’accident sera le Gardien Serge CHIRCHIRILLO qui était Chef de bord. Je faisais partie du personnel à bord  du car SM 6  qui  est arrivé le premier sur les lieux. J’ai arrêté un véhicule privé qui m’a déposé à la première borne d’appel d’urgence, distante d’environ un kilomètre et demi du lieu de l’accident afin de prévenir les secours. Les portables n’existaient pas. Que le trajet retour effectué en courant m’a paru long dans ce matin froid du mois de Février. Les premiers secours lui ont été prodigués sans succès par nos collègues MNS, le B/C Christian MUSSO et le BP Michel BONO. Nous étions tous atterrés, impuissants. La mort avait frappé. Patrice laissait une veuve et deux enfants âgés de quatre et deux ans. Le Lieutenant Jean- Pierre BAUX informé des faits rendra compte du drame au Service Central des CRS. Il avait répondu à la première interrogation qui peut paraître brutale mais qui est nécessaire en pareilles circonstances : «  Quelle est la situation familiale de ce fonctionnaire et quelle est sa manière de servir ». Le Commandant Jacques SAISON qui était à la résidence car il était convoqué à une réunion Police à la Préfecture de Vaucluse est allé prévenir avec tact les parents de Patrice ARINGHIERI qui demeuraient à BOUILLARGUES près de NIMES dans le Gard. Il était en tenue  civile. La maman de Patrice et sa grand- mère qui étaient présentes ont immédiatement perçu la raison de la présence du Commandant de la CRS N° 60.   Patrice ARINGHIERI, jeune Gardien de la Paix du 85ième stage a été nommé Brigadier de Police à titre posthume. La première section à laquelle il appartenait a participé  à ses émouvantes obsèques. Un aller- retour PARIS- BOUILLARGUES sans escale. En 1985, une plaque éponyme avait été apposée dans la vaste salle de cours, salle de réception située au rez- de chaussée du bâtiment principal devenue depuis 2005 vestiaire collectif de l’Unité. Depuis cette date, elle a trouvé une nouvelle destination  dans la salle à manger des Gradés.

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